3ème km, entrée Est de la ville de Jijel – Commune Jijel

Notre Wilaya

Présentation Générale

          La wilaya de Jijel occupe une situation stratégique au Nord Est du pays, s’étalant sur une superficie de 2.398,63 Km², sa population est de 736.201 habitants selon les statique de l’année 2016, s’étalant à 120 Km au bord de la mer méditerranée.

Situation géographique :

  • Au nord : la mer méditerranée.
  • A l’est : la wilaya de Skikda.
  • A l’ouest : la wilaya de Bejaia.
  • Au sud : les wilayas de Sétif et de Mila

Le climat :

La wilaya enregistre l’une des plus importantes pluviométries sur le plan national entre 800 et 1.200 ml, elle a un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver avec une température entre 05° et 15° et chaud en été avec une température moyenne entre 25° et 35°

Histoire

        La région de Jijel a été le carrefour de plusieurs civilisations dont les traces se trouvent ici et là sur son territoire.
        L’histoire de la région est très mouvementée et riche en événements. Le nom même de la ville IGILGILI trouve son origine dans l’ère pré-romaine.
        Le préfixe « I » se réfère dans les toponymes phéniciens à l’existence d’îlots sur le littoral. Tandis que « GILGIL » désigne un cercle de pierre.
        Cependant, divers noms ont été attribués au fil des diverses occupations IGILGILS, DJIDJEL, DJIDERI et enfin JIJEL.
        La fondation de la ville vers le VI ème siècle est attribuée aux Phéniciens, Carthaginois, elle prend le nom d’IGILGILIS en devenant comptoir Carthaginois puis colonie romaine sous l’empereur Auguste et faisant partie de la Mauritanie Sétifienne au moment ou cette dernière fut détachée de la première vers l’an 290.
        La décadence progressive de l’empire romain facilitait la libération des populations berbères montagnardes qui recouvrèrent peu à peu leurs habitudes ancestrales.
        On ne sait presque rien de la ville au V ème et VI ème siècle.
        L’invasion vandale (429) ne s’y arrêta pas. Aucun vestige du VI ème et VII ème siècle n’a été retrouvé, mais il est vraisemblable qu’à cette époque, les Byzantins (533) purent occuper la ville pour l’intérêt stratégique qu’elle offrait.
        L’époque Arabe et la chevauchée fantastique qui les firent traverser au VII ème siècle, le Maghreb et l’Espagne rendirent Jijel place Arabe dépendante de Kairouan dominée par la grande dynastie « Aghlabide ».
        Au X ème siècle, les Kotamas, puissante tribu du Sud de Jijel s’allia aux Fatimides et renversèrent le pouvoir de Kairouan (913) avant de s’installer au Caire.
        Après le départ des Fatimides, Jijel tomba sous le contrôle successif des Zirides de Kairouan (973) puis des Hamadites de Bejaia (1007) et enfin sous celui des Almohades en 1120.
        En 1145, les Normands commandés par Roger II débarquèrent à Jijel d’où ils furent chassés en 1155, mais la ville ne cessa de recevoir l’influx occidental.
        Devant l’anarchie du pouvoir Arabe, les Pisans s’installent vite supplantés par les Génois qui demeureront jusqu’à la veille de la reconquête par les Turcs.En 1514, Baba Arroudj dirige une flotte sur Jijel,  y établit son quartier général à partir duquel il délivra Bejaia de la domination espagnole en 1515 et parta sur la conquête d’Alger en 1516.
        En 1611, les Espagnols harassés par les procédés des janissaires Jijeliens qui ravagèrent leurs côtes envoyèrent sous les ordres du marquis de Santa Cruz, une flotte qui incendia Jijel. La ville fut reprise l’année même.
        En 1664, le 23 juillet sous l’empire de Louis VIII, une expédition française dirigée par le DUC de Beaufort, petit-fils d’Henry IV débarqua et en fut chassée en octobre de la même année.
        Le 13 mai 1838, soit 09 années après la prise d’Alger et deux années après la prise de Constantine, les troupes francaises débarquent à Jijel.
        La résistance à ces troupes a été marquée par les offensives menées par les Jijeliens durant une décennie 1841 – 1845, 1847 et 1851.
        L’occupation totale de Jijel ne put se faire qu’en 1851 par l’armée francaises venue de Mila sous les ordres de Saint Arnaud.
        A l’instar du reste du pays, la Wilaya de Jijel a contribué par ses hommes au mouvement nationaliste et à la guerre de libération. Elle fut un bastion fort durant la lutte de libération nationale.

Organisation administrative de wilaya

La wilaya de Jijel est administrativement divisée en 28 communes, rattachées à 11 daïras

  • Daïra Jijel : Comprend la commune de Jijel
  • Daïra Djimla: Comprend les communes de Djimla et Boudriaa Ben YadjisDaïra
  • El Ancer: Comprend les communes d’El Ancer, Bouraoui Belhadef, Djemaa Beni Habibi et Kheïri Oued Adjoul
  • Daïra El Aouanna: Comprend les communes d’El Aouanna et selma Benziada
  • Daïra El Milia: Comprend les communes d’El Milia et Ouled Yahia Khedrouche
  • Daïra Chekfa: Comprend les communes de Chekfa, El Kennar Nouchfi, Bordj T’har et Sidi Abdelaziz
  • Daïra Settara: Comprend les communes de Settara et Ghebala
  • Daïra Sidi Maarouf: Comprend les communes de Sidi Maarouf et Ouled Rabah
  • Daïra Taher: Comprend les communes de Taher, Emir Abdelkader, Ouadjana, Chahna et Boucif Ouled Askeur
  • Daïra Texenna: Comprend les communes de Texenna et Kaous
  • Daïra Ziama Mansouriah: Comprend les communes de Ziama Mansouriah et Eraguene